La mémoire, c'est ce dont on se souvient, ce sont les souvenirs d'un individu, d'une collectivité alors que l'histoire, c'est le récit distancié, objectif des faits passés.
La guerre d’Algérie longtemps cachée, malgré les 2 millions de soldats mobilisés. On parla longtemps « d'événements », d’ « opérations de police », d’ « opérations de maintien de l’ordre ». Il faut attendre une loi de 1999 pour une reconnaissance officielle.  
La guerre d’Algérie se rattache au processus global de décolonisation qui s’enclenche en Asie et en Afrique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et en pleine guerre froide opposant les Etats-Unis et l'URSS. Mais cette guerre revêt un caractère unique en France, en raison du statut particulier de l’Algérie, c’est un territoire intégré administrativement à la France, où vit notamment près d’un million de colons européens. 
L’École joue un rôle essentiel dans la transmission de l'histoire et du devoir de mémoire auprès des élèves en complément des enseignements dispensés en classe, conformément aux programmes. Depuis 2000 et cette année à nouveau, les élèves de 3° B C D E du collège accompagnés de leurs professeurs d’Histoire respectifs, ont rencontré et échangé avec un témoin de cette période monsieur Marcel Cormier appelé du contingent à l'époque.