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Concours National de la résistance et de la Déportation

Par admin jean-lacaze, publié le lundi 25 mars 2024 10:27 - Mis à jour le lundi 25 mars 2024 10:33
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Histoire Résister à la déportation en France et en Europe

Depuis 1961, ce concours vise à perpétuer la mémoire de la Seconde Guerre mondiale chez les collégiens de troisième et les lycéens soit plus de 40 000 candidats par an. Le CNRD repose sur trois démarches convergentes que les professeurs d’Histoire doivent intégrer dans la préparation de leurs élèves.

Une démarche scientifique, ce concours est l'occasion de faire entrer les résultats de la recherche historique récente dans les enseignements.

Une démarche didactique qui s’adosse aux programmes d'Histoire et d’Enseignement moral et civique, ils forment une continuité dans les apprentissages avec les notions de devoir de mémoire, d’engagement mais aussi les valeurs liées aux droits de l’homme.

Une démarche pédagogique qui permet de dégager des approches et des ressources sur la dimension locale de ces pages de notre histoire.

Cette année, la résistance à la déportation et en déportation, était le cœur du sujet sur lequel 48 élèves de troisième ont planché. Les verbes alerter, entraider, cacher, protéger, évader, révolter… ont été les jalons de leur étude grâce aux ressources de l’ONAC 82 notamment.

Ils ont découvert l’appel des deux ecclésiastiques Jules-Géraud Saliège archevêque de Toulouse et l’évêque de Montauban Pierre-Marie Théas, le 26 août 1942 dénonçant publiquement, fait rare, le sort tragique des déportés. L’entraide avec le cas de Moissac qui a accueilli une maison-refuge pour enfants juifs. Shatta et Bouli Simon, deux membres des Éclaireurs israélites de France, y ont hébergé près de 500 enfants. Garder la mémoire de la déportation a été également abordé avec l’étude du camp de Septfonds et de la grande rafle du 26 août 1942 dans le département qui a conduit à 173 arrestations auxquelles viendront se joindre celles de Réalville et de Montech.

La vie en déportation a été également vue à partir de l’arrestation le 6 mai 1944, de treize résistants de Grisolles sur dénonciation par la Gestapo. Ils sont rassemblés au siège de la kommandantur, actuelle maison des jeunes, pour être déportés en Allemagne. Henri Bégué, Jean Astre, Lucien Gay, Marcel Gazagne, Pierre Bousquet, Michel Labrune et Joseph Massot ne reviendront pas. Manuel Alberca, Joseph Alberca, Octave Carton, Jean Gazé et Jean Lacaze, pharmacien de Grisolles et chef du groupe (notre collège porte son nom) survivront à l'horreur des camps. Une cérémonie commémorative se déroule chaque année devant la plaque apposée au 44 de la rue des Déportés pour rappeler leur souvenir.